Grâce à son climat océanique doux, la Bretagne dispose d’une ressource en eau la plupart du temps suffisante pour le bon fonctionnement de ses milieux aquatiques et pour couvrir les besoins des Bretons. Le réseau hydrographique y est dense, et l’eau est omniprésente en surface. Ses milieux aquatiques abritent des espèces, parfois très spécialisées, illustrant le lien fort entre la terre et la mer. La nature du sous-sol est telle que les réserves d’eau souterraine se trouvent bien réparties dans la région. Cette eau souterraine contribue toute l’année aux débits des rivières, en particulier quand les pluies se font rares. L’état actuel des milieux humides en Bretagne s’explique par l’artificialisation - parfois ancienne - du territoire, l’apport excessif d’azote et de phosphore, issus des activités humaines, ainsi que par des pollutions chimiques ou microbiologiques. Cela empêche pour l’instant la Bretagne d’atteindre l’objectif fixé par la directive cadre européenne sur l’Eau qui est que 100 % des eaux soient en bon état d’ici 2027. Ces dégradations ont des conséquences écologiques, sanitaires et économiques autant sur le continent que sur le littoral.
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Pour répondre à leurs besoins, les Bretons et les Bretonnes prélèvent 3 % de la ressource en eau disponible dans les milieux naturels de leur territoire. Ils doivent composer avec une ressource qui fluctue parfois grandement au fil des saisons ou d’une année sur l’autre.
Les milieux humides superficiels, par leur fonctionnement naturel, ont un rôle clef sur la qualité et la quantité de la ressource en eau en Bretagne.
La répartition des zones inondables en Bretagne n'est pas le fait du hasard mais relève de facteurs naturels et anthropiques.
Chaque année des millions de mètres cubes d’eau brute sont pris dans les milieux naturels de la région. Ils servent à produire de l’eau potable et répondent aux besoins des activités économiques.
En Bretagne, une variété de milieux humides accueille une faune et une flore, parfois très spécialisées. Certaines espèces, dont l’état de conservation est préoccupant, vivent même exclusivement dans ces habitats aquatiques ou humides.
Si la surveillance de la contamination de l’air et du sol par les pesticides est aujourd’hui encore peu développée, la surveillance de l'eau s'appuie en revanche sur un maillage régional serré, recherchant de très nombreuses substances et bénéficiant de chroniques de mesures sur plusieurs années.
Le phosphore présent dans les cours d'eau bretons vient essentiellement des activités humaines (agriculture, eaux usées et industrie).
Une grande part des nitrates présents dans les cours d'eau bretons viennent des activités d'élevage et de la fertilisation minérale des cultures. Malgré une baisse régulière depuis les années 2000, les concentrations en nitrates sont encore à des niveaux qui dégradent la qualité des eaux.
Les résultats de 35 ans de suivi des eaux littorales par l'Ifremer montrent que les concentrations de contaminants mesurées dans les sédiments dépassent sur certains sites les seuils hauts préconisés par la convention Ospar, c’est-à-dire à partir desquels il y a des effets sur les organismes viva
Sélection de documents téléchargeables pour découvrir la ressource en eau en Bretagne
- Les dossiers de l’environnement en Bretagne - Le cycle de l'eau en Bretagne
- Sobriété en eau : consommons autrement (un article en ligne de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne)
Que peut-on faire avec les données disponibles sur la ressource en eau en Bretagne ?
- Manipuler les données de nos tableaux de bord sur l'eau.
- Télécharger nos données ouvertes sur l'eau en Bretagne.
- Avoir une vision synthétique de la situation de l'eau en Bretagne à l'aide des indicateurs sur l'eau de l'Observatoire local de l'environnement en Bretagne.
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