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Quels comportements les Bretons et Bretonnes adoptent-ils face aux problèmes de santé-environnement ?

Par Morgane Guillet (OEB)
en collaboration avec Patricia Bedague (ORS)
Mise à jour : 01 juin 2022
Temps de lecture : 1 minute(s)
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santé-environnement
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Le « Baromètre Santé-Environnement en Bretagne » mené en 2020 a montré que la population prend davantage en compte la santé-environnement dans sa vie quotidienne qu’il y a 5-10 ans. Cela se traduit par une évolution des modes de vie de bon nombre de Bretons et de Bretonnes qui adoptent des comportements pour réduire les risques sur leur santé liés à la qualité de l’air, aux ondes électromagnétiques, à l’alimentation, etc.

Une prise de conscience qui s’affirme

En 2020, une grande majorité de la population en Bretagne déclare prendre davantage en compte la santé-environnement dans sa vie quotidienne qu’il y a 5 ou 10 ans. Cette part atteint 95 % des personnes se disant sensibles ou très sensibles à l’environnement contre 82 % pour celles se disant peu sensibles. Les femmes sont également un peu plus impliquées dans cette prise en compte de la santé-environnement dans leur quotidien (95 %) que les hommes (92 %).

Des freins au changement

Pour ceux qui n'ont pas adopté de changement dans leur mode de vie, le principal frein est le manque de temps, cité 4 fois sur 10. Le manque d’argent, c’est-à-dire le coût associé au changement de comportement, est cité par 1 personne sur 10.

Des gestes répandus pour améliorer sa santé

Globalement, les Bretons et les Bretonnes sont déjà actifs pour améliorer la qualité de leur environnement et leur santé. En effet, la plupart des comportements évoqués lors de l’enquête (en lien avec la qualité de l’air, des aliments consommés, l’usage de produits éco-labellisés, etc.) sont largement répandus. L’aération quotidienne du logement pendant 5 à 10 minutes est quasiment généralisée. Plus de 8 personnes sur 10 cherchent à améliorer la qualité de leur alimentation en achetant des aliments issus de circuits courts, de l’agriculture biologique ou des aliments de qualité (certifiés Label rouge, AOP, etc.).

Le sexe, l’âge et l’habitat influencent les comportements individuels

Si la prise de conscience progresse, elle est à nuancer. En effet, 44 % seulement des personnes interrogées se soucient des émissions polluantes lorsqu’elles achètent des matériaux de bricolage, de construction ou de décoration. Certaines caractéristiques sociodémographiques influencent les comportements individuels :

  • Pour l’aération quotidienne du logement, les moins attentifs sont les jeunes de 26-34 ans.
  • La consommation d’aliments issus de circuits courts ou de qualité (certifiés Label rouge, AOP, etc.) est moins répandue chez les jeunes de 18-25 ans, ainsi que chez les habitants des grandes unités urbaines de 20 000 habitants ou plus.
  • Les hommes sont moins enclins à utiliser les produits d'entretien, d'hygiène ou les cosmétiques naturels ou éco labellisés, de même que les jeunes de 18-25 ans et les ouvriers.
  • Les ouvriers et les hommes sont moins attentifs à limiter les contenants en plastique.

Preuve s’il en faut que les perceptions et les attitudes sont plurielles dans la population bretonne.

photo Emmanuele Savelli
Emmanuèle Savelli
Cheffe du pôle Communication
Pôle communication
02 99 35 45 83

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