Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique des zones de production conchylicoles (REMI) et du réseau d’observation de la contamination chimique (ROCCH), ce rapport inclut un bilan national et décrit le programme annuel du département des Côtes d’Armor (22). Il présente l’ensemble des résultats obtenus, en particulier l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées.
Globalement, la qualité sanitaire des zones conchylicoles dans le département des Côtes d’Armor s’améliore. 18 sites affichent une bonne qualité en 2017, dont huit avec aucun dépassement du seuil des 230 E.coli / 100 g CLI. De nombreux autres sites sont proches de la bonne qualité sanitaire.
En Rance l’essentiel de l’estuaire connaît un regain de qualité et une stabilisation en classement B. C’est également le cas entre les baies de Lancieux, de la Fresnaie et de l’Arguenon dont la majorité des points présentent des tendances à l’amélioration sur les dix dernières années. En baie de Saint-Brieuc la tendance est similaire avec deux zones proposées au classement A.
Hormis pour une zone dont la qualité sanitaire est oscillante depuis plusieurs années, toutes les attentes entre la baie de Paimpol et l’estuaire du Trieux concernant les gains de qualité relevés en 2016 se sont confirmées. A l’Ouest du département la totalité des zones de production du groupe III est de bonne qualité sanitaire.
Il y a eu une alerte de niveau 2 et cinq alertes de niveau 1 sur le département des Côtes d’Armor en 2017. Si 2016 concluait trois années de baisse du nombre d’alerte pour atteindre un nombre historiquement bas, 2017 reste dans la moyenne des quatre dernières années.