
Dans une France à +4°C (en 2100 selon la TRACC), le cycle de l’eau s’intensifie, c’est-à-dire qu’il connaît plus d’extrêmes secs et humides, ce qui se traduit en Bretagne par :
Plus d’inondations
Dans une France à +4°C (en 2100 selon la TRACC), l’intensification des précipitations extrêmes sur toute l’année entraîne une hausse des inondations par ruissellement, aussi bien en ville qu’en campagne. En hiver, la hausse des cumuls de précipitations et de l’intensité des pluies extrêmes conduit à une augmentation des débits maximums des cours d’eau (dits débits de crue), pouvant conduire à des inondations par débordement.
Plus de sécheresses
Faute de sous-sol pouvant stocker l’eau sur plusieurs années, la Bretagne est fortement dépendante des précipitations des mois précédents pour constituer sa ressource en eau. La région est ainsi particulièrement vulnérable aux sécheresses. Dans une France à +4°C (en 2100 selon la TRACC), la Bretagne subit une hausse sévère de la fréquence, de la durée et de l’intensité des événements de sécheresse de sols, des nappes et des cours d’eau. Les sécheresses des sols comparables à 2022 deviennent plus fréquentes voire habituelles selon le modèle très chaud et sec. Des sécheresses bien plus longues et intenses qu’actuellement font leur apparition, étendant le retrait-gonflement des argiles à des sols moins argileux et plus profonds que ceux touchés jusqu’à présent.
Plus de feux de forêt et landes
Dans une France à +4°C (en 2100 selon la TRACC), la Bretagne connaît en moyenne un mois supplémentaire avec une météo favorable aux feux de forêt et de landes.
Nos infographies et cartes sur les sécheresses, inondations, RGA et feux de végétation
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Les sécheresses et RGA