Les paysages forestiers du Morbihan : du recul à la reconquête

Mise à jour : 01 juillet 1998
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forêt
histoire
gestion du paysage

Les paysages ruraux du Morbihan, comme ceux d'une grande partie de la Bretagne, sont marqués par la présence souvent abondante de conifères, sur le littoral comme à l'intérieur des terres. En se mêlant à la forêt de Chênes autochtones, le Pin maritime et le Pin sylvestre, le Cyprès de Lambert, l'Épicéa ou le Sapin de Douglas évoquent tantôt la douceur du climat de la côte d'Azur, tantôt les sombres profondeurs des massifs forestiers des Vosges ou du Morvan. Pour beaucoup d'habitants et de voyageurs, ces paysages de résineux participent à l'identité des paysages bretons. Or, toutes ces essences ont été plantées, depuis cent cinquante ans, pour des raisons essentiellement économiques, mais aussi pour changer le visage des paysages de Bretagne et pour en faire disparaître la lande, symbole de la misère des sociétés agricoles. Depuis trente ans, sous l'effet conjugué de l'abandon des boisements privés et de l'introduction de nouvelles essences, les surfaces plantées en Pin maritime n'augmentent plus. Pourtant, la surface forestière du département ne cesse de s'accroître régulièrement en raison de l'abandon des espaces agricoles sur lesquels sont principalement plantés des feuillus ou de nouvelles essences résineuses qui produiront les paysages de demain. Cet article, issu d'une thèse de doctorat en préparation, retrace succinctement l'histoire récente des forêts morbihannaises, en insistant sur la période clé du XIXe siècle.

Notice détaillée

Les paysages forestiers du Morbihan : du recul à la reconquête
Type de document
Publication scientifique
Auteurs personnes
Mahaud, Jean
Éditeur
Institut national de la recherche agronomique (INRA)
Date de parution
01 juillet 1998
Langue
Français
paysages_forestiers_morbihan_mahaud.pdf
Disponible au format pdf | 978.19 Ko