Schéma régional de conservation et de restauration des sites de nidification des sternes en Bretagne

Bretagne Vivante et ses partenaires (DREAL, OFB, gestionnaires locaux) ont élaboré un schéma régional de conservation et de restauration des sites de nidification des sternes en Bretagne. Ce plan d’actions dresse un état des lieux des pressions qui s’exercent sur les sites de nidification et préconise les mesures de conservation à mettre en œuvre au niveau régional et local.

Complémentaire du bilan annuel de l’observatoire régional de l’avifaune en Bretagne et de l’observatoire des oiseaux marins et côtiers de l’OFB, ce schéma se présente comme un outil d’aide à la décision. Son objectif est de maintenir ou restaurer la fonctionnalité du littoral breton pour les quatre espèces de sternes qui se reproduisent annuellement dans la Région.

Ce travail a été financé dans le cadre de l’appel à projet biodiversité marine de l’agence de l’eau Loire Bretagne.

Bretagne Vivante et ses partenaires incitent les acteurs locaux à se saisir de ce schéma pour mettre en œuvre les mesures préconisées. La conservation des sternes en Bretagne contribue au bon état écologique des écosystèmes marins et côtiers. 

Résumé en quelques mots

Le littoral breton abrite quatre espèces de sternes, surveillées depuis les années 1950 par des naturalistes. Ce  schéma régional vise à préserver ces espèces patrimoniales en identifiant deux grands enjeux : la fonctionnalité des sites de nidification actuels et la résilience du réseau régional de ces sites. La coopération entre parties prenantes est cruciale.
36 mesures de conservation sont proposées, couvrant géographiquement de l’estuaire de la Rance à la presqu’île guérandaise, avec un suivi de leur avancement. Certains secteurs sont prioritaires pour des améliorations urgentes, comme l’île de La Colombière et la ria d’Étel. D’autres nécessitent une réduction des pressions anthropiques, comme la baie de Morlaix ou la rade de Brest. 13 secteurs présentent un enjeu moindre.
Ce plan d’actions encourage l’appropriation des enjeux par les parties prenantes pour atteindre les objectifs de conservation.