© extrait de l'introduction du document : "Dans la quasi-totalité des ouvrages traitant des mollusques lamellibranches (ou mollusques bivalves ), ce sont les coquilles qui sont décrites ( la conchyologie) avec principalement l a description d es ch arnières pour la classification . Pour les parties molles ( la malacologie) ce sont les branchies qui sont utilisées. Ce qui n’est pas très accessible au plongeur même photographe ! Selon Martoja (1995) 75 % des espèces de bivalves vivent dans les fonds meubles . Certaines espèces trahissent leur présence par leurs siphons qui affleurent à la surface du sédiment, mais il est difficile, au cours d’une plongée, d’identifier les bivalves enfouis dans le sédiment. D’autres espèces de bivalves vivent dans des substrats durs (bois, roche). Ils forent alors une loge dans ce substrat et en général seuls les siphons sont visibles. Le même problème se pose, à quelle espèce appartiennent les siphons ? [...]. La plupart des espèces de bivalves mesurent entre un et plusieurs centimètres mais les siphons sont pour la plupart courts ou très fins et rétractiles au moindre danger, donc difficilement observables en plongée. En conséquence, seuls les mollusques de grande taille aux siphons centimétriques et quelques espèces communes nous intéressent ici . Pour observer et photographier les siphons en plongée les animaux ne doivent pas être inquiétés afin que les siphons ne se contractent pas et surtout ne se rétractent pas dans le sédiment, c’est la principale difficulté . Seules les espèces susceptibles d’être rencontrées en plongée et pour lesquelles la documentation était suffisante ont été prises en compte . [...]"
Reconnaître les principaux bivalves fouisseurs ou foreurs au moyen de leurs siphons
Mise à jour :
20 janvier 2016
biologie marine
mollusque
Lien vers la ressource
Type de document
Publication scientifique
Auteurs personnes
Müller Yves
Date de parution
20 janvier 2016
Langue
Français