
[ÉDITO] Ces six derniers mois ont été riches en événements pour notre association et pour notre région. Sur le plan politique, les élections législatives ont suscité de vives inquiétudes quant à la montée de l’extrême droite, qui relègue les questions écologiques au second plan. Cependant, le soulagement a été palpable avec les résultats du second tour.
Sur le terrain, nous avons eu la joie de découvrir ou redécouvrir plusieurs espèces de mammifères en Bretagne et en Loire-Atlantique. Parmi elles, l’arrivée du Vespère de Savi et du Chat forestier en Loire-Atlantique, de la Noctule commune dans les Côtes d’Armor et la présence confirmée de nombreuses autres espèces de mammifères dans l’ensemble du territoire nous rappellent l’importance de nos efforts de prospection et de conservation. À l’échelle nationale et européenne, des populations de mammifères montrent des signes encourageants. Le Castor, par exemple, voit ses effectifs croître grâce à des politiques de protection renforcées. Le Lynx ibérique devient moins menacé. En Bretagne, le suivi de la Loutre nous montre qu’elle continue doucement sa recolonisation. La création récente du numéro de contact Médiation Faune Sauvage et Faune en détresse devrait permettre une meilleure prise en charge des animaux dans la région (nous vous en dirons plus dans le prochain numéro). Ou encore, les travaux de recherche génétique sur le Muscardin et le Lérot nous permettent de mieux comprendre la complexité des populations.Ces succès sont le fruit de notre engagement collectif et de nos actions sur le terrain. Malgré les crises environnementales persistantes, ces résultats nous rappellent que notre travail porte ses fruits et qu’ensemble, nous pouvons faire la différence. Continuons à œuvrer pour la protection de notre patrimoine naturel avec espoir et détermination.
Boris Varry, Trésorier adjoint du GMB