La Bretagne fait face à deux tendances contradictoires. La population côtière augmente, attirée par le cadre de vie idyllique du littoral, tandis que la mer s’avance inexorablement dans les terres. Le recul de la frontière entre terre et mer est certes plutôt faible en Bretagne comparé à celui du long littoral sableux aquitain. Mais pour les communes concernées, il entraîne l’émergence de risques jusqu’alors oubliés : celui des submersions marines, qui lors de tempêtes inondent les routes et bâtiments trop proches de l’océan ; celui de l’endommagement des aménagements côtiers, et de la perte progressive d’un milieu naturel unique. Cette érosion des côtes n’est pas nouvelle. C’est un phénomène avant tout naturel que les activités humaines de ces dernières décennies n’ont fait que renforcer. Les collectivités littorales bretonnes se sont emparées du problème et cherchent aujourd’hui à s’adapter.
Au sommaire de ce dossier :
- La frontière entre terre et mer
- le trait de côte est mouvant par nature
- les activités humaines accentuent l'érosion
- les risques côtiers en bretagne
- comment s’adaptent les territoires ?