In the past, Brittany have been affected by intense droughts. These droughts have had heavy impacts on important socio-economical activities for the economy of the region, such as agriculture. In a climate change context it seems important to evaluate the possible ways of evolution of that risk at a territory scale. These evolutions have been studied by using climate simulations from three IPCC's scenarios: A1B, A2 and B1. In order to monitor pedological droughts which can affect agriculture, a soil water balance have been processed to calculate a drought index: the evaporation deficit. Results revealed an increase of drought intensity during the 21st century, more specifically in the eastern part of the region. The south coastline would be the most sensitive area in terms of droughts' intensity and frequency. In that area a similar intensity as the one measured during the 1976 drought, other things being equal, would be frequently reached and surpass. Exceptional past droughts could become common in the future, impacting both agriculture and water cycle. This could cause a decreasing in runoff which supplies tertiary aquifers and wetlands.
La Bretagne a connu par le passé des sécheresses majeures. Celles-ci ont eu des conséquences dommageables sur des activités importantes pour l'économie de la région, telles que l'agriculture. Dans un contexte de changement climatique, il apparait donc important de cerner les évolutions possibles du risque de sécheresse à l'échelle du territoire. Ces évolutions ont été étudiées à partir de simulations climatiques du modèle Arpège-Climat pour trois scénarios du GIEC : A1B, A2 et B1. Pour suivre les sécheresses pédologiques impactant l'agriculture, un bilan hydrique a été calculé de façon à obtenir un indice de sécheresse : le déficit d'évaporation. Les résultats prévoient une augmentation de l'intensité des sécheresses au cours du 21ème siècle, principalement pour la moitié est du territoire. Le littoral sud serait le secteur le plus sensible à une augmentation de la fréquence et de l'intensité des sécheresses. En termes d'intensité, on dépasserait, dans ce secteur, les valeurs relevées lors de la sécheresse de 1976, toutes choses égales par ailleurs. Ce risque de voir des sécheresses exceptionnelles par le passé devenir communes à moyen terme, impacterait fortement l'agriculture, ainsi que le cycle de l'eau, sur une grande partie de l'année. Cela pourrait entrainer une diminution des écoulements de surface alimentant les quelques nappes phréatiques bretonnes et les zones humides.