Air Breizh a pris l’initiative d’évaluer l’exposition des populations à la pollution de l’air dans les principaux centres urbains Bretons. Ces derniers, soumis à de nombreuses sources de pollution intenses telles que le trafic automobile ou le chauffage résidentiel et tertiaire, sont des zones dites « sensibles ». Une attention particulière est ainsi déployée sur ces territoires urbanisés qui regroupent environ 1 300 000 habitants, soit 40 % de la population bretonne.
L’étude s’est concentrée sur deux polluants réglementés, bons indicateurs de la pollution atmosphérique à laquelle les habitants sont exposés en milieux urbain et péri-urbain : le dioxyde d’azote (NO2) et les particules fines PM10. La modélisation produite se base sur les trois dernières années civiles (1er janvier 2016 au 31 décembre 2018), afin de s’affranchir de conditions météorologiques exceptionnelles.