Les cyanobactéries - Zones de baignades et de loisirs nautiques en Bretagne - Bilan 2008

Depuis 2005, l'Agence régionale de Santé en Bretagne dresse chaque année un bilan du suivi des cyanobactéries dans les eaux douces de baignade et de loisirs nautiques en Bretagne à travers l'édition d'une brochure. Les informations qui ressortent de la surveillance exercée en 2008 sont les suivantes :Le suivi mis en œuvre par les Directions départementales des affaires sanitaires et sociales a porté sur 34 sites, plans d’eau et cours d’eau, exposés à des proliférations algales, dont l’usage pouvait être affecté (baignade et autres activités nautiques). 361 prélèvements, pour numération et identification des cyanobactéries, ont été réalisés au cours de la période estivale ainsi que 111 analyses de toxines.83,2 % des sites (30/34) ont été le siège d’efflorescences algales au moins une fois (>20 000 cellules/ml), 58,9 % des sites (20/34) ont connu des épisodes de fortes proliférations (>100 000 cellules/ml).Lors des efflorescences observées, les concentrations en cellules de cyanobactéries ont dépassé le seuil de 20 000 cellules/ml dans 59,3 % des prélèvements et celui de 100 000 cellules/ml dans 29,4 % des prélèvements.Les 111 analyses de microcystines ont mis en évidence des teneurs supérieures à 1 ?g/l pour 10% des échantillons. Des teneurs supérieures à 25 ?g/l ont été mesurées sur 1 site ( l’étang de la Forge à Martigné Ferchaud comme en 2007).53 % des sites (61,8 % en 2006 et 30,5% en 2007) ont fait l’objet d’une interdiction ou d’une limitation d’usage pendant la période estivale.Le bilan 2008 montre une augmentation du nombre de sites ayant subi de fortes proliférations (dépassement du seuil du niveau 2 pour 20 sites en 2008 contre 15 en 2007) et par conséquent des restrictions d’usage plus fréquentes.En revanche, l’interprétation des résultats des numérations ne met en évidence que peu de différence avec ceux obtenus en 2007 (nombre de résultats dépassant 100 000 cellules/ml : 29,4% en 2008 et 28,7% en 2007).Les résultats des analyses de toxines témoignent d’un faible pourcentage de valeurs supérieures à 1?g/l (10% en 2008 et 23,5% en 2007).