Les anciennes carrières de la région lorientaise (Morbihan)

Mise à jour : 01 janvier 2013
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histoire
carrière
roche

La croissance rapide de Lorient à partir du XVIIIe siècle sous l'impulsion de la Compagnie des Indes, puis de la Marine, induisant la mise en œuvre d'infrastructures urbaines, portuaires et défensives, a entraîné l'exploitation de nombreuses carrières aux environs de la ville. En 1741, un ingénieur du Roi choisit 18 sites en fonction de leur position géographique et de la qualité des matériaux ; ce nombre élevé s'interprète par une faible dimension individuelle et par les énormes besoins d'une ville en gestation. Dans la première partie du XIXe siècle, est entrepris sans grand succès, un inventaire systématique des carrières... Des prospections sur le terrain ont permis de retrouver de très nombreuses perrières depuis longtemps abandonnées. Les chantiers étaient ouverts en bordure de l'Océan (entre autres sur les rivages de Ploemeur) et sur les versants des rias navigables (le Scorff, le Blavet et la rivière d'Etel). Ces situations offraient deux atouts majeurs : facilité de l'extraction sans coûteux travaux de « découverte » et possibilité d'acheminement par voie d'eau aux époques où les charrois s'avéraient pénibles et dispendieux. Toutefois, les environs de Lorient n'ont pu fournir toutes les pierres nécessaires, d'où appel à d'autres matériaux bretons, en particulier au granite de Trégunc dans le Finistère ; déjà au XVIIIe siècle, aux « pierres dures » bretonnes (granites) venaient s'adjoindre les « pierres tendres » (calcaires) du Val de Loire et de la Charente. Dans le cadre de la sauvegarde du patrimoine d'archéologie industrielle est suggérée la « réhabilitation » d'un des sites les plus célèbres (Polvern).

Notice détaillée

Les anciennes carrières de la région lorientaise (Morbihan)
Type de document
Publication scientifique
Auteurs personnes
Chauris Louis
Éditeur
s. n.
Date de parution
01 janvier 2013
Langue
Français