Biodiv'Bretagne est un outil pour accéder aux données naturalistes concernant la Bretagne. Elle est portée par une dynamique régionale impliquant de multiples acteurs bretons. Animée par l'OEB, cette dynamique est structurée autour des six observatoires régionaux thématiques identifiés à ce jour : mammifères, oiseaux, invertébrés continentaux, poissons grands migrateurs, reptiles - amphibiens et flore. La plateforme est au service de tous les usagers qu'ils soient élus, techniciens ou simples citoyens.
Accédez aux données naturalistes de Bretagne
En savoir plus sur le projet Biodiv'Bretagne
- Les dernières infos
- Une plateforme ouverte à tous
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Vous avez un projet en lien avec la biodiversité ? Un diagnostic écologique à réaliser dans le cadre d'un PLU ? Un ABC à effectuer ? Vous souhaitez connaître la répartition d’une espèce en Bretagne ou la liste des taxons observés sur votre commune ?
La plateforme des données naturalistes en Bretagne vous propose une première approche de l’état actuel des connaissances sur les observations d’espèces en Bretagne recueillies par un collectif de partenaires naturalistes.
Cette première approche est à différents niveaux géographiques avec des données précises en ponctuel ou situées à l'échelle communale. En outre, l'absence de donnée d'un taxon sur un territoire ne signifie pas, sauf mention contraire, que le taxon y soit absent (territoire non encore exploré, observations non encore saisies en base, etc.). Ainsi, il est recommandé de continuer l'exploration des données disponibles au delà de la plateforme en contactant les observatoires régionaux faune flore. - Une dynamique d'acteurs bretons
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Le projet de plateforme régionale a émergé au sein du pôle métier biodiversité de GéoBretagne comme réponse aux besoins formulés conjointement par les producteurs et les utilisateurs des données de biodiversité.
Accompagnant les initiateurs du projet (la Dreal Bretagne et la Région Bretagne), les pilotes des observatoires régionaux thématiques sont au cœur de la dynamique coordonnée par l'Observatoire de l'environnement en Bretagne :
- l’observatoire de la flore, des lichens, des habitats et de la végétation terrestres, piloté par le Conservatoire botanique national de Brest ;
- l’observatoire des invertébrés continentaux, piloté par le Groupe d’étude des invertébrés armoricains ;
- l’observatoire des mammifères terrestres, piloté par le Groupe mammalogique breton ;
- l’observatoire de l’avifaune, piloté par Bretagne vivante ;
- l’observatoire des poissons migrateurs, porté par Bretagne grands migrateurs ;
- L'observatoire des reptiles et amphibiens, porté par Bretagne Vivante.
Cette dynamique agrège aussi de nombreux autres acteurs comme l'Office français pour la biodiversité, les conseils départementaux, des collectivités de Bretagne, les parcs naturels régionaux, divers producteurs ou utilisateurs bretons, etc.
L'état et la Région Bretagne ont confié à l'OEB la mission d'administrer cette plateforme, d'organiser les flux régionaux de données vers la plateforme et d'animer les réseaux de producteurs de données autour du thème de la donnée naturaliste.
- Un cadrage national et législatif
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La plateforme régionale de données naturalistes s’inscrit dans un cadre législatif et réglementaire national.
D’une part, la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a précisé l’article L.411-1 A du code de l’environnement. Il réaffirme l’enjeu de la réalisation d’une démarche d’inventaire du patrimoine naturel pour l’ensemble du territoire national terrestre, fluvial et marin. Il rend également obligatoire la contribution à l’inventaire des maîtres d’ouvrages publics et privés, à travers la saisie ou le versement des données brutes de biodiversité acquises à l’occasion des études d’évaluation préalable ou de suivi des impacts réalisées dans le cadre de plans, schémas, programmes ou projets d’aménagements. Cette disposition devrait engendrer un flux de données conséquent et nécessite d’organiser leur structuration au niveau régional.
D’autre part, la loi pour une République numérique du 7 octobre 2016 (loi Lemaire) a pour objectif de créer un véritable service public des données, en rendant la publication des données publiques obligatoire de manière anonyme et accessible à un maximum de personnes.
Plus largement, la plateforme régionale répond à un cadre européen donné par la convention d’Aarhus1 du 25 juin 1998 et la directive 2007/2/CE INSPIRE du 14 mars 2007 : la connaissance environnementale doit être rendue accessible au plus grand nombre.
Enfin, la plateforme régionale rejoint la dynamique nationale du système d’information sur la nature et les paysages (SINP), inclus dans le système d’information de la biodiversité (SIB). Le SINP privilégie l’échelon régional comme niveau de mise en réseau des acteurs, de partage de l’information environnementale détaillée, d’animation et d’expertise scientifique partagée.
- Une charte
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La charte rassemble les adhérents à la plateforme régionale autour de principes déontologiques communs pour le regroupement de données naturalistes, leur validation technique et scientifique, leur mise en partage au niveau régional et leur mise à disposition au niveau national.
La charte définit les modalités de fonctionnement de la plateforme régionale des données naturalistes.
Adhérer à la charte nécessite le partage de valeurs communes et fédératrices, parmi lesquelles :
- œuvrer à la préservation de la biodiversité par le partage et la valorisation de la connaissance sur le patrimoine naturel, pour une meilleure prise en compte de la biodiversité à tous les niveaux, en particulier dans les schémas, plans, programmes et projets d’aménagement ;
- respecter et valoriser le rôle et l'expertise de chaque producteur de données, ainsi que ceux des observatoires thématiques régionaux ;
- contribuer au droit à l’information du citoyen ;
- ne pas utiliser les données mises à disposition par la plateforme régionale pour des actions qui auraient des objectifs contradictoires avec la préservation de la biodiversité.
- Un modèle régional d'architecture de fichiers
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Comment structurer son fichier de présence d'espèces afin de mutualiser les connaissances avec ses partenaires et avec la plateforme régionale ?
Le modèle d'architecture proposé a pour vocation de répondre à la fois aux besoins régionaux et nationaux concernant le partage et la mutualisation des données d’occurrences de taxons.
Sa constitution est issue d’un travail collectif entre les différents acteurs associatifs et institutionnels impliqués dans le projet et s’appuie donc sur le standard de données Occurrence des taxons du SINP.
Le modèle régional tient compte des bases de données et autres standards développés en région, notamment ceux du Conservatoire botanique national de Brest (ex. base de données eCalluna ou Référentiel des Noms d'usage de la Flore de l'Ouest de la France), des associations naturalistes bretonnes BV-Sepnb, Geoca, GMB, Gretia, LPO, VivArmor Nature (ex. bases de données Faune-Bretagne ou Observatoire régional des oiseaux marins) ou encore de divers organismes produisant ou manipulant des bases de données naturalistes (AFB, Bretagne Grands Migrateurs, Fédérations de pêche ou de chasse, Observatoire de l’Environnement en Bretagne, etc.).Le modèle régional est un objectif à atteindre mais ne conditionne pas l’échange de données avec la plateforme. L’OEB est présent en support technique pour accompagner les observatoires thématiques dans leur démarche de gestion et d’échange de données. Cet accompagnement peut se traduire entre autres par des actions de formation, un soutien en cas de difficultés particulières dans le processus d’échanges et par le partage d’outils facilitateurs pour la gestion des données.
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