Macrocystis pyrifera, algae which grow to about 60 m in length, are widely present in the Kerguelen Islands. A satellite program has been initiated to map these species quantitatively and qualitatively as well as to establish a possible correlation between their occurrence and sea- surface temperature. Data from SPOT-1 and NOAA-11 AVHRR were acquired during the 1988 austral summer around the area of "l'ile Noire". SPOT-1 data processing has permitted estimation of the biomass (wet weight) of Macrocystis pyrifera at 1 106 kt, spread over an area of 186.30 km2 in the Morbihan Gulf. Supervised classification shows that 30 % of the vegetal coverage carries 60 % of the total biomass. These clusters of seaweed represent a potential of 13 220 tons of industrial-quality alginates. NOAA-11 data have permitted the location of SPOT-1 imagery on the Kerguelen archipelago. The different thematic maps obtained by processing the remotely-sensed data have permitted assessment of previously acquired biological and physical data. The validation of the remotely-sensed data was carried out through a ground-truthing mission at the time of acquisition.
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Macrocystis pyrifera, algue pouvant atteindre 60m de long, est présente en quantité aux îles Kerguelen. Aux fins de réalisation d'une cartographie qualitative et quantitative de cette espèce, les satellites SPOT-1 et NOAA-11 ont été programmés pour l'acquisition de scènes centrées sur l'île Noire pendant l'été austral 1988. L'exploitation des données du satellite SPOT-1 a permis d'estimer que le stock végétal représenté par Macrocystis pyrifera s'élève à 1 106 000 t (poids humide) et qu'il occupe une superficie de 186,30 km2 dans le golfe du Morbihan. Une classification suivant la densité montre que 60% de cette biomasse végétale sont répartis sur 30 % de la superficie concernée. Ainsi, les herbiers les plus denses représenteraient un potentiel de 13 220 t d'alginate de qualité industrielle. L'exploitation des données
du satellite NOAA-11 a permis de situer l'archipel de Kerguelen dans son contexte océanique et de positionner les données SPOT. Les divers
documents cartographiques issus du traitement des données spatiales ont offert la possibilité de comparaisons et de recalages des données antérieures, tant biologiques que physiques. La validation des données spatiales a été effectuée au cours d'une mission de terrain, englobant
la période d'acquisition de ces données.