En Bretagne, il existe 8 grandes familles de paysages.
Si la Bretagne est encore une région bocagère, il n’y a plus guère qu’en Centre-Bretagne que l’on peut voir des paysages de bocage dense. Les parcelles agricoles sont petites, faites de prairies encloses d’un réseau de haies, souvent doublé d’un réseau de chemins.
Entre 1960 et 1980, la mécanisation et les politiques publiques de remembrement ont incité les agriculteurs à agrandir leurs parcelles. Dans certains territoires bretons, le bocage, bien qu’encore présent, est moins dense car il a été remanié.
Les paysages bocagers sont aussi le résultat de pratiques spécifiques. Dans le bassin de Rennes, l’émondage des arbres se fait uniquement en taillant les branches latérales. On donne aux arbres, ainsi taillés, le nom de ragosses.
Les talus ont une fonction de brise-vent, mais contribuent également à lutter contre l’érosion des sols et à maintenir la terre arable dans chaque parcelle. Ils sont assez typiques de la pointe finistérienne.
Les paysages légumiers sont caractéristiques de la côte Nord de la Bretagne. Les sols bretons sont en général assez acides sauf dans certains secteurs du littoral où une agriculture de type maraîchère s’est développée.
Même si la Bretagne est une des régions les moins boisées de France, on y trouve néanmoins quelques massifs forestiers et des boisements plus modestes, en majorité composés de feuillus.
Aux marges sud-est de la Bretagne, la topographie très basse et plane favorise la présence de zones humides. L’eau marque l’identité de ces paysages et des pratiques associées.
Les ports ont joué un rôle important dans l’implantation des villes de la région. Si bien qu’on observe aujourd’hui une urbanisation plus importante sur le littoral qu’à l’intérieur des terres, hormis la métropole rennaise.