Niveau de vulnérabilité des sites de l’inventaire du patrimoine géologique en Bretagne

Par François Siorat (OEB)
en collaboration avec Max Jonin (SGMB)
Mise à jour : 16 août 2019
Temps de lecture : 1 minute(s)
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patrimoine naturel
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Sommaire de l'article

Le niveau de vulnérabilité d’un géotope face aux pressions naturelles (érosion, végétation, etc.) est un élément déterminant des actions de gestion à mettre en place pour le préserver in situ ou ex situ. Par ailleurs les sites vulnérables sont intéressants à plus d’un titre : suivi de la stabilité des terrains, traceur des reculs ou avancées du trait de côte, mise à nu de nouveaux objets paléontologiques… L'indicateur évalue le nombre de sites vulnérables.

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Vulnérabilité patrimoine géologique bretagne

6,5 % (13/199) des géotopes de l’IPRG (novembre 2017) sont classés à forte ou très forte vulnérabilité aux menaces d’origine naturelle.

Compléments

Données et méthode

L’inventaire national du patrimoine géologique est une dynamique sous la responsabilité scientifique du MNHN qui se décline dans chaque région. L’inventaire a pour objectifs d’identifier les objets et sites géologiques remarquables, d’en évaluer la dimension patrimoniale et les besoins en matière de protection. L’inventaire régional (IRPG) repose sur des données collectées à partir de 1994 dans le cadre associatif de Bretagne Vivante-Sepnb et actuellement par la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne (SGMB) dans le cadre de la commission régionale du patrimoine géologique (CRPG), auprès des personnes ressources essentiellement géologues universitaires. En l’état, cet inventaire est représentatif de la géodiversité bretonne (les objets géologiques, les phénomènes géologiques, les périodes, l’histoire géologique...). S’il ne décrit pas de manière exhaustive toute la diversité géologique de la région, il présente la totalité des géotopes remarquables connus.

27% (52/ 199) des géotopes sont concernés par l’existence d’une menace d’origine naturelle. L’érosion naturelle à l’échelle humaine (13,6 % des géotopes) et le développement de la végétation (8,5 % des géotopes) sont les deux causes principales de menace naturelle.

  • Méthode

Dans l’IRPG, pour chaque géotope sont discriminées les causes naturelles pouvant influer sur sa préservation et sa gestion (champs « Vulnérabilité naturelle » et « Note vulnérabilité naturelle » de la base de données). Les valeurs numériques du champ « Note vulnérabilité naturelle » ont été traduites pour cet indicateur par «t rès forte », « forte », « modérée » et « faible ou pas détectée ». L’occurrence de l’érosion et / ou de la végétation est tirée des commentaires du champ « Vulnérabilité naturelle ».
Référence méthodologique: -) SOUADI T. & GRAVIOU P. (2001). -Base de données patrimoine géologique : état d’avancement du site pilote région Bretagne. Rapport BRGM/RP-50909-FR, 38 p. -) DE WEVER P., EGOROFF G., CORNÉE A. & LALANNE A. (eds.) (2014). Géopatrimoine en France. Mém. H.S. Soc. géol. Fr., 14, 180p.

  • Donnée

  • Chaine de production

Sources des données : SGMB et CRPG pour l’IRPG (version novembre 2017).
Traitement et mise en forme : OEB juillet 2018.
Principal-e contributeur-trice à l’émergence de l’indicateur: M. Jonin (SGMB).

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François Siorat
Chef du pôle Nature et Paysages | Chef de projet Patrimoine naturel
Pôle nature & paysages
02 99 35 45 84