Les cours d’eau sont considérés en bon état pour une année donnée, vis-à-vis des objectifs de la DCE pour le paramètre « nitrates », si les concentrations ne dépassent pas 50 mg/l pour 90 % des analyses (Q90).
Sources : LYXEA - Dreal Bretagne, OSUR - AELB, Naïades – OFB.
La pollution azotée des cours d’eau bretons stagne à un niveau encore élevé. Les nitrates disponibles dans les cours d’eau apparaissent pourtant comme le facteur limitant à privilégier pour limiter l’eutrophisation des eaux superficielles et, notamment, les proliférations d’algues vertes.
Quelques chiffres-clé
La teneur en nitrates (Q90 moyen) a diminué depuis 1995, principalement grâce au renforcement de la réglementation et à la forte mobilisation des acteurs de territoires. Cependant, les résultats stagnent à des niveaux encore élevés.
L’analyse des concentrations en nitrates est complétée par une analyse des débits. En effet, à concentration égale en nitrates, plus l’année est humide, plus les débits sont importants et plus les quantités d’azote nitrique sortant d’un bassin versant (flux) sont élevées.
L’ensemble du territoire breton est classé en zone vulnérable au titre de la directive nitrate, et 732 communes sont en zone d’action renforcée. Sortir de ce dispositif implique de parvenir à un Q90 inférieur à 18 mg/l dans les eaux superficielles.
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