Sur le territoire breton, de nombreuses démarches d’inventaires des zones humides sont finalisées, en cours ou en projet. Les inventaires sont réalisés au niveau des communes ou des bassins versants, sous maîtrise d’ouvrage des structures porteuses de SAGE, des structures porteuses d’actions opérationnelles sur les bassins versants ou encore des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) ou des communes.
Les résultats de ces démarches sont techniquement divers (efforts de prospection, critères de discrimination de la zone humide, format technique de production…) et parfois non agrégeables entre eux. L'indicateur présenté ici mesure la superficie des zones humides identifiées avec des méthodes comparables.
Compléments
- Données et méthode
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Au-delà de la couverture globale des inventaires réalisés, il faut chercher lesquels produisent des données homogènes, cohérentes, agrégeables à l’échelle régionale. C’est dans ces inventaires agrégeables que résident les données utilisées pour le présent indicateur. Les efforts d’inventaires de zones humides ont été conséquents dans le passé et se poursuivent dans un objectif réglementaire de couvrir 100 % du territoire.
Tous les inventaires dont les résultats sont agrégeables n’ont pas été réalisés simultanément. Un certain nombre l’ont été avant que des précisions méthodologiques n’aient été éditées dans l’objectif de consolider la discrimination des zones humides.
Pour 7 autres pourcents de la Bretagne des inventaires sont en cours d’intégration dans les bases : validation des résultats pour diffusion, structure de la base en cours d’homogénéisation... C’est ainsi que 97 % de la Bretagne est couverte par des inventaires agrégeables mais pour l’instant 93 % sont utilisés pour le présent indicateur.
Des enveloppes spatiales exprimant une potentialité de présence de zones humides ont été identifiées dans le cadre d’un travail national en 2014. La potentialité est déterminée par modélisations de plusieurs informations spatiales (topographiques, géomorphologiques, hydromorphiques). Selon ce protocole, les zones à très forte probabilité d’être humides couvrent 9,3 % de la Bretagne. Ce chiffre est cohérent avec celui atteint pour l’instant au travers des inventaires terrain.- Méthode
Il s’agit d’examiner pour chaque inventaire à l’échelle communale ou de bassins versants quelle méthode d’inventaire a été mise en œuvre : efforts de prospection, critères de discrimination de la zone humide, format technique de production, etc. Ceci nécessite en amont d’avoir accès aux méthodes et aux résultats et, en aval, d’assembler les résultats agrégeables (administration et centralisation des données par le Forum des Marais Atlantiques).
- Données
- Pour aller plus loin
MEDDE, GIS Sol. 2014. Enveloppes des milieux potentiellement humides de la France métropolitaine. Notice d’accompagnement. Programme de modélisation des milieux potentiellement humides de France, Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, Groupement d'Intérêt Scientifique Sol, 50 pages.
- Chaine de production
Sources des données (décembre 2019) : IPZH29 (inventaire permanent des zones humides) et RPDZH (Réseau partenarial des données sur les zones humides), sur la base des inventaires de zones humides réalisés sur le terrain à l’échelle des communes ou bassins versants et transférés par les différents administrateurs de données à l’échelle des SAGE, bassins versants, EPCI.
Compilation, traitement et calcul : Forum des Marais Atlantiques.
Mise en forme : OEB décembre 2019.
Principal-e contributeur-trice à l’émergence de l’indicateur : A. Magueur (FMA). - Contenus associés