En Bretagne, les milieux naturels sont très fragmentés

Entre 2000 et 2018, la fragmentation des milieux naturels et semi-naturels s’est accrue sur une partie du territoire breton, impactant plus particulièrement certaines espèces.
Les réseaux de transport, les zones d’agriculture intensive et les espace urbains fragmentent les milieux naturels peu artificialisés notamment les forêts, les landes, le bocage dense et les cours d’eau. La connexion entre les milieux naturels est essentielle à la survie des espèces vivantes. Circuler librement au sein de cette trame verte et bleue leur permet de se maintenir sur un territoire et de s’adapter aux modifications à long terme des milieux, notamment sous l’effet du changement climatique.

Pour les espèces nocturnes, la pollution lumineuse issue de l’éclairage artificiel vient apporter une dégradation supplémentaire à leur habitat. Leur survie dépend donc du maintien de corridors nocturnes (trame noire). Enfin, comme pour les humains, le son est crucial pour la biodiversité. La pollution sonore, notamment liée au développement des transports, nécessite de conserver des corridors à faible nuisances sonores (trame blanche).
Les espèces n’ont pas toutes la même sensibilité à cette fragmentation car leurs exigences écologiques sont plus ou moins fortes. Ainsi, les espèces de vertébrés les plus sensibles sont en moins bon état de santé que les autres.
Mieux comprendre
Voir les indicateurs pour la biodiversité bretonne liés à la fragmentation des milieux naturels :
- Évolution de l’emprise spatiale de la fragmentation des milieux naturels et semi-naturels en Bretagne ;
- État de conservation des espèces particulièrement sensibles à la fragmentation des milieux naturels en Bretagne ;
- Risque de disparition des espèces particulièrement sensibles à la fragmentation des milieux naturels en Bretagne.
Accéder aux données
Jeu de données sur la fragmentation des milieux naturels et semi-naturels en Bretagne.