Etude du transfert des triazines : des sols vers les eaux superficielles en vue de sa modélisation

Mise à jour : 20 janvier 1997
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pesticide
cheminement des polluants

As triazines, widely used herbicides, make problems for water supply, the Cemagref studies their transfers from lands to surface water. On a small basin of central Brittany, soil and water contents of triazines have been monitored for five years. Data show that atrazine content of the top layer of soil decreases slowly after spreading. Degradation works more than leaching for this decrease. The decrease follow a negative exponantial function. The products of degradation decreas according to a speed function of the same shape. There is only few of such products in the soil. There is always atrazine in the water of the stream at the outlet of the basin. The concentration of atrazine increase sharply in every flood and then decrease slowly. It means that quick superficial flow of water is the most contaminated. It brings most of the total flow of atrazine which can be measured in the stream. However, this flow represents only a very small part of the spread atrazine on the basin : less than 1 %. Statistical relations between concentrations and various variables show that the time between the spreading and the flood is the major factor of concentrations increases. The proportion of quick flow on the total flow is also an important factor. Simazine is less used. It si also found often in water and sometimes in soils. Its transfer to water is quicker than this of atrazine but degradation works also quickerly. Thus it is mainly found in water in spring and automn. Comme les triazines, herbicides très utilisés, causent des problèmes pour l'alimentation en eau potable, le Cemagref étudie leur transfert des terres vers les eaux de surface. Sur un petit bassin de Bretagne centrale les concentrations en triazines ont été mesurées dans les sols et les eaux pendant cinq ans. Les données montrent que les concentrations en atrazine dans la couche superficielle du sol décroissent lentement après les épandages. La dégradation contribue plus que la lixiviation à  cette décroissance. Celle-ci suit une exponentielle négative. Les produits de dégradation de l'atrazine diminuent selon une cinétique similaire et ne sont présents qu'en quantité beaucoup plus faibles. Il y a toujours de l'atrazine dans l'eau du ruisseau à  l'exutoire du bassin. La concentration en atrazine de l'eau croà®t brutalement à  chaque crue et décroà®t ensuite lentement. Cela signifie que les eaux qui circulent rapidement dans les écoulements superficiels sont les plus chargées en atrazine. Elles apportent l'essentiel du flux qui transite dans le ruisseau. Cependant ce flux ne représente qu'une très petite part de l'atrazine épandue : moins de 1 %. Les relations statistiques entre les variations de concentration et diverses variables montrent l'impact primordial de la date de la crue par rapport à  la date d'épandage dans la teneur maximale en atrazine atteinte en crue. La proportion des eaux d'écoulement rapide dans l'écoulement total joue également un rôle très important. La simazine est utilisée en moindre quantité. Elle se détecte aussi souvent dans l'eau et parfois dans les sols. Son transfert s'effectue plus rapidement que celui de l'atrazine mais sa dégradation est aussi plus rapide et on la la retrouve donc surtout après les épandages, au printemps et en automne.

Notice détaillée

Etude du transfert des triazines : des sols vers les eaux superficielles en vue de sa modélisation
Type de document
Rapport
Auteurs personnes
Cann Charles
Date de parution
20 janvier 1997
Langue
Anglais