La coquille Saint-Jacques (Pecten maximus l.) de la rade de Brest

Mise à jour : 20 janvier 1956
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pêche côtière

Une des plus importantes richesses marines de la rade de Brest est la coquille Saint-Jacques. Avant-guerre c'était un spectacle familier pour les Brestois de voir évoluer en hiver les voiliers à la recherche de ce mollusque très apprécié. Peu à peu, après la guerre. le nombre des voiliers a diminué pour faire place aux bateaux à moteurs; au début de la campagne 1951-1952 ces derniers étaient en nombre égal aux premiers et à la saison de pêche 1954-1955 la voile avait totalement disparu de la flottille. Les Pecten maximus sont capturés par les pêcheurs à l'aide de dragues de 1,80 mètre à 2,10 mètres de largeur, dont le maillage ne retient en principe que les coquilles ayant atteint la taille marchande, fixée à 8.5 cm pour la rade. Le dragage est autorisé généralement d'octobre à avril; suivant les années, la réglementation subit quelques légères modifications. Depuis 1947 plusieurs biologistes de l'Institut scientifique et technique des Pêches maritimes, soit à terre, soit à bord du navire « Président-Théodore-Tissier », ont entrepris l'étude de ce coquillage. Les premiers résultats ont fait l'objet d'un « Bulletin d'information» paru en 1952. Depuis, j'ai continué et étendu les observations en les faisant de façon plus régulière, particulièrement en 1953 où l'état du stock a été suivi presque mois par mois. Afin qu'une représentation aussi exacte que possible de la population soit obtenue, le sac de la drague était doublé d'une alèse à maille fine retenant les individus de petite taille.

Notice détaillée

La coquille Saint-Jacques (Pecten maximus l.) de la rade de Brest
Type de document
Rapport
Auteurs personnes
Faure, Louis
Éditeur
Institut scientifique et technique des pêches maritimes (ISTPM)
Date de parution
20 janvier 1956
Langue
Français